Guérir ses blessures d’enfance

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Guérir ses blessures d’enfance : retrouver la paix intérieure et se libérer de l’ego

Il nous arrive à tous de réagir de manière excessive, de nous sentir blessés, incompris ou rejetés. Parfois, une simple remarque ou un événement anodin réveille en nous une émotion disproportionnée. Ce ne sont pas ces situations présentes qui nous font tant souffrir… mais les blessures du passé qu’elles viennent raviver.

Les blessures de l’enfant intérieur

Derrière chaque colère, peur ou tristesse intense se cache souvent l’enfant que nous avons été, celui qui n’a pas toujours reçu l’amour, l’écoute ou la reconnaissance dont il avait besoin pour se sentir pleinement en sécurité.

Pour survivre, cet enfant a appris à se protéger : en se taisant, en se conformant, en devenant fort, en s’adaptant, ou en cherchant à plaire. Ces rôles de survie ont permis de traverser l’enfance… mais, à l’âge adulte, ils deviennent des prisons invisibles.

L’égo : un miroir de nos blessures refoulées

L’ego n’est pas notre ennemi. Il est la somme de nos mécanismes de défense, de nos identités construites pour ne plus souffrir. Il reflète nos émotions refoulées, nos peurs de ne pas être assez, nos luttes pour être vus, aimés, respectés.

Tant que nous nous identifions à ces masques, nous restons enfermés dans la réaction : nous défendons, nous justifions, nous fuyons. Mais lorsque nous prenons le temps d’observer ces structures — sans jugement, avec douceur — elles peuvent se dissoudre. Et derrière, il ne reste plus que la présence, la conscience, la paix.

Regarder en soi pour se libérer

Guérir, ce n’est pas effacer le passé, c’est oser le regarder avec bienveillance. C’est reconnaître la douleur de l’enfant blessé en nous et lui offrir aujourd’hui ce qu’il n’a pas reçu hier : de l’amour, de la sécurité, de la reconnaissance.

C’est un chemin courageux, mais profondément libérateur. Chaque fois que nous accueillons une émotion au lieu de la fuir, nous nous rapprochons un peu plus de nous-mêmes. Nous cessons de réagir et commençons à vivre en conscience.

Se connaître, c’est se libérer. Et lorsque nous cessons de lutter contre nos blessures, elles deviennent des portes vers la guérison.

Marlène Caux – Hypnothérapeute
www.laforcedelesprit.com

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